Journée nationale de lutte contre le harcèlement - jeudi 18 novembre 2021
(actualisé le )
Pour sensibiliser la communauté éducative aux phénomènes de harcèlement dans le milieu scolaire, la journée Non au harcèlement est organisée chaque année au mois de novembre. Cette journée est l’occasion de rappeler combien la prévention et la lutte contre le harcèlement sont fondamentales pour permettre aux élèves d’avoir une scolarité épanouie dans le cadre de l’École de la confiance.
Au collège Dolto de Marly-la-ville
Le 18 novembre, le principal du collège, Emmanuel Auzély a accueilli Guylène Mouquet-Burtin, Directrice académique et François-Sébastien Demorgon, Directeur académique adjoint pour une matinée de sensibilisation avec les élèves.
Cette visite a été l’occasion de présenter les actions menées au sein de l’établissement dans le cadre du programme pHARe. Notamment, le concours de dessins, le panneau dédié au recueil des messages dénonçant le harcèlement ont été dévoilés. Les élèves arboraient les symboles de cette journée : un sticker spécialement conçu pour cette occasion et un nœud en satin réalisé par les fédérations de parents.
La délégation a ensuite assisté à une séance de sensibilisation pour les élèves de 4e, conçue et réalisée par la troupe Pindibulum théâtre de Saint-Leu-La-Forêt. Basée sur un récit chronologique d’une situation de harcèlement qui finit dramatiquement, la scène est jouée au cœur même de la classe afin que les élèves soient imprégnés par cette histoire. Puis un débat a été initié entre les acteurs et les élèves permettant de repérer les rouages de ce fléau qui touche 700 000 enfants en France et qui peut survenir dans chaque établissement scolaire, du primaire au lycée.
Cette séance, d’une durée d’une heure, parachève ainsi le plan global de prévention des violences basé sur l’acceptation de l’autre et de ses différences. Au collège Dolto il s’élabore entre la 6ème et la 4ème, en collaboration avec les élèves eux-mêmes et les fédérations de parents avec l’appui financier du Conseil départemental du Val-d’Oise, de la mairie de Marly-la-ville ainsi que des fédérations de parents d’élèves.
La cellule Pikas mise en place depuis deux ans mesure ainsi l’efficience de ces interventions de prévention puisque « seuls » 10 signalements ont été traités depuis sa création. Toutes ces situations ont pu être anticipées bien avant que la situation ne se dégrade pour les élèves cibles.
Le principal exprimant par ailleurs : " Chaque nouvelle génération qui nous arrive doit être formée à son tour, ce qui montre que ces actions de prévention doivent être poursuivies sans relâche, tant pour la scolarité de nos enfants que pour leur future vie d’adulte."